Bienvenue à Pau

Pau, environ 90 000 habitants, est la préfecture des Pyrénées-Atlantiques (64), et est située dans le Béarn. Elle se trouve à 100 km de la côte atlantique (Bayonne, Biarritz) et à 200 km de Toulouse.

Au confluent d'un ruisseau et d'un torrent pyrénéen, un “gave”, le vicomte de Béarn dote un bourg d'un poste fortifié. Des pieux de ses palissades, “ paû ” en béarnais, une ville tirera son nom. Capitale du Béarn, cour des rois de Navarre, ville protestante, puis à nouveau catholique, et encore ville anglaise… Douze siècles ont façonné Pau. Doté de son donjon par Gaston Fébus, métamorphosé en palais Renaissance par Henri II et Marguerite de Navarre, le château de Pau abrite en 1553 la naissance du futur Henri IV, bercé dans une carapace de tortue ! En 1620, dans la ville rendue à l'église catholique par Louis XIII, les couvents fleurissent. Pau déborde les anciennes fortifications, bientôt détruites.

Deux siècles plus tard, les guerres napoléoniennes amènent à Pau les soldats de Wellington, séduits. Bientôt, les bienfaits du climat, si confortable, attirent plusieurs milliers d'hivernants étrangers. Les Anglais donnent le ton. Et laissent des traces : le premier golf du continent, l'église anglicane St Andrew, près de trois cents villas aux parcs somptueux. Les poètes, Lamartine en tête, s'enflamment pour Pau, “ la plus belle vue de terre, comme Naples est la plus belle vue de mer ”.

Au début du XXe siècle, le boulevard des Pyrénées, “ sublime terrasse ”, unit le château et le Parc Beaumont, doté d'un complexe de loisirs : le palais d'hiver, actuel palais Beaumont. Sa restauration, en 2000, symbolise le regard de Pau sur son patrimoine : respectueuse du passé mais bien dans son ère.

Une véritable forteresse médiévale, un palais Renaissance, une résidence royale, un jardin classé domaine national, un musée : tout cela au cœur de la ville historique. L'édifice épouse parfaitement la topographie de l'éperon sur lequel il est construit. Le château de Pau est l'un des monuments les plus visités de France. On peut y admirer notamment la carapace de tortue qui servit de berceau au Roi Henri IV. Surmonté de six tours, celles-ci racontent le destin et l'histoire du château, dont l'aspect d'aujourd'hui remonte au XIVème siècle avec le donjon construit par Gaston Fébus. Au pied du château s'étend un jardin tout en terrasse avec vergers, tonnelles, vignes... qui enjambe le tunnel de Marca et se poursuit jusqu'au Golf de Billère.Ouvert au public en 1927, les conservateurs successifs se sont attachés à réunir tableaux, objets d’art et documents qui ont trait au temps d’Henri IV. La visite commence par l’arrivée entre deux étages au grand escalier Renaissance, voisin du donjon, entrée d’apparat conçu par les rois de navarre. C’est l’un des plus anciens escalier à rampe droite de France. La visite générale du musée peut-être proposée à tout visiteur, seul, en famille ou en groupe. Sous la conduite d’un guide du musée national, le visiteur suit un parcours à travers les appartements historiques du château. Salle après salle, il découvre l’histoire du monument et des personnages qui ont marqué le lieu.

Pau, ville verte. Pau, ville jardin. Dès la sortie de l’autoroute, c’est une coulée verte qui emmène le visiteur au centre ville. Là, la cité béarnaise lui offre un parcours unique à travers parcs et jardins. Des palmiers emblématiques sur fond de Pyrénées. Des chênes, des cèdres du Liban, des séquoias toujours verts. Les tilleuls de la place Royale. Un jardin japonais, un jardin Renaissance, un jardin mexicain. Et des fleurs, des fleurs, des fleurs…

Déjà au XVIe siècle, la renommée du parc d'Antoine de Bourbon survole les frontières. Déjà ses enfants, Henri IV et Catherine de Navarre, importent des essences venues d'Espagne. Au XIXe siècle, les parcs somptueux de quelques trois cents villas anglaises étendent leur beauté sur la ville.

Avec 750 hectares d’espaces verts publics et tous ses jardins privés, Pau est classée “4 fleurs” depuis 1983 et titrée Grand Prix National de Fleurissement en 1990 et 1996. Elle est l’une des villes européennes qui compte le plus de mètres carrés de verdure par habitant (80 m2/hab). De parc en parc, de fleur en fleur, venez goûter la douceur des vacances dans la ville jardin

Le Palais Beaumont, ancien Palais d'hiver renové en Centre de Congrès historique, est situé à l'extrémité du boulevard des pyrénées dans le centre ville de Pau. Entouré d'un des plus beaux parcs de la ville, il abrite également deux restaurants et le Casino de Pau.

	Long de 1 800 m, le boulevard relie le parc Beaumont à celui du château. Mais comment décrire ce paysage époustouflant, ces surprenants palmiers sur fond de neige en hiver, ces lumières changeantes au gré des heures et des saisons ? Très fréquenté dès sa création, le Boulevard des Pyrénées n’a rien perdu de son attrait, ni pour les Palois, ni pour les touristes. N’est-ce pas ?
Retraversez le parc Beaumont, passez le pont Oscar II, du nom du petit-fils de Bernadotte, ce Palois qui devint roi de Suède. En faisant abattre le mur du midi place Royale, Napoléon Ier révèle aux Palois les beautés de la montagne qui devint, dès lors, une source d’inspiration incontournable pour les poètes et peintres romantiques. Leurs œuvres sont un hymne à l’éclat du panorama palois et le rendent à jamais célèbre. À la fin du XIXe siècle, Adolphe Alphand, collaborateur de l’urbaniste parisien Haussmann, conçoit le Boulevard des Pyrénées à partir d’un balcon naturel, comme le font d’autres urbanistes à Nice pour la Promenade des Anglais.
	La rambarde d'orientation qui borde le boulevard des Pyrénées a son petit secret. Placez-vous devant, face aux Pyrénées. Portez le regard vers la plus haute cheminée, celle de l’ancienne usine de tramway. Lisez la rambarde : depuis les contreforts de l’Ariège jusqu’au Pays Basque, elle vous indique le nom du sommet ou du site placé juste derrière la cheminée.